Généralités sur les crevettes naines d'eau douce

Bonjour à Tous,

je vais vous parler aujourd’hui d’un petit habitant de nos aquariums qui devient de plus en plus populaire ces derniers temps mais dont la maintenance diffère suffisamment pour qu’il mérite un article dédié.
Aucun suspens sur l’espèce que je vais vous présenter, tout est dans le titre : la crevette naine d’eau douce.

L’espèce ? Non ! Plutôt, les espèces car il existe en réalité deux espèces très proche dans leur maintenance et leur comportement : la Neocaridinas Davidi (anciennement Neocaridina Heteropoda) et la Caridina Cantonensis (aussi appelé Caridina Logemmani).
Les principales différences se feront au niveau des paramètres physico-chimiques nécessaires à leur maintenance.

• Anatomie
  

La représentation la plus simple que j’ai peux trouver de l’anatomie des crevettes naines d’eau douce a été réalisée par le site de VPC Skaii-and-shrimps :

Ce schéma est simple mais reste très complet (peut être même trop)
Les éléments important à retenir pour la suite de l’article sont :

- La glande génitale est située sur le “dos” de la crevette, à la jonction entre le céphalothorax et l’abdomen
- Malgré la croyance populaire, les crevettes possèdent des pinces (chélipèdes)
- Le dessous de l’abdomen n’est pas protégé par une carapace car il renferme les pléopodes.
- Les écailles mobiles situées aux extrémités de la queue s'appellent les uropodes (ce terme sera utile lorsqu’on parlera des différentes sélections qui existent)
Les crevettes d’eau douce, comme tous les gastéropodes muent régulièrement : cette mue leur permet de faire “peau neuve” en se débarrassant des éventuelles parasites externes mais aussi de grandir, son squelette externe n’étant pas capable de suivre sa croissance comme chez les vertébrés. Autre terme à retenir : la carapace vide dont la crevette s’extirpe au moment de la mue est appelée exuvie.

• Maintenance
  

Pour plus d'informations sur le mailleur moyen de commencer avec les crevettes, un tuto complet est disponible ici : Tuto crevettes

    La crevette est un invertébré !
Et il enfonce encore une porte ouverte me direz vous. Oui...mais non. Les crevettes naines d’eau douce sont des invertébrés au même titre que les écrevisses et les escargots de nos aquariums ainsi que la majorité de la micro-faune qui s’y développe.
Elles présentent donc des similitudes dans leur maintenance et la même sensibilités aux affections ou à la pollution.
Contrairement aux poissons, elles sont plus sensibles aux nitrates qu’aux nitrites, toutes proportions gardées. Elles supporteront donc plus facilement une petite montée de nitrites (j’ai bien dis petite) tant que la concentration de nitrites reste au plus bas (mieux vaut viser un taux de nitrates toujours inférieur à 10 mg/L)
Elles sont aussi plus sensibles aux variations de paramètres : il faudra donc s’assurer que l’aquarium qui doit les recevoir soit en eau depuis longtemps pour présenter des paramètres physico-chimiques stables.
C’est aussi cette sensibilité aux variations qui oblige l'aquariophile à une acclimatation longue et minutieuse lors de l’acquisition de spécimens ou en cas de changements d’aquarium. Si l’acclimatation n’est pas faite correctement, les conséquences ne seront pas visibles directement mais au moment de la prochaine mue de la crevette : celle ci ne sera pas capable de s’extraire de son exuvie et étouffera dans une carapace trop petite pour elle.

    Comportement
Les crevettes passent leur temps à rechercher de la nourriture. C’est leur activité principale et elles y passent leurs journées et leurs nuits car elles ne dorment jamais. Cette recherche incessante de leur prochain repas n’est interrompue que par les parades amoureuses des mâles (voir plus loin) ou par un danger imminent qui les obligerait à se mettre à l’abri. Pour trouver leur nourriture, la crevette dispose d’un très bon odorat et de la capacité de nager en pleine eau en remuant leurs pléopodes.
La seule réaction de défense de cette petite crevette est la fuite...en arrière. Elle est capable de disparaître en une fraction de secondes en se propulsant vers l’arrière et c’est la raison pour laquelle elle fera toujours face à un danger

    Alimentation
La crevette naine d’eau douce est détritivore et alguivore. Elle possède une paire de minuscules pinces qui ne servent pas aux interactions contrairement aux écrevisses, mais seulement à détacher des morceaux de nourriture. Il n’est donc pas nécessaire, contrairement à la plupart des poissons, de leur fournir des aliments adaptés à leur taille. 
Dans un aquarium rodé, les crevettes trouvent naturellement une grande partie de leur alimentation sous forme d’algues microscopiques qu’elle détachent du support grâce à leurs pinces. Ajoutez à ça les restes de nourriture non consommés par les poissons et vous n’aurez jamais besoin de nourrir spécifiquement vos crevettes dans un aquarium communautaire...tant que la population de crevettes reste limité.
Dans le cas d’un aquarium spécifique ou d’une population importante, il est parfois nécessaire de leur donner un complément végétale sous forme de légumes, feuilles (séchées ou fraiches) ou de spiruline.
Il existe une multitude de nourriture possible et imaginable pour nourrir ces petites gastéropodes mais au vue de leur diversité alimentaire, il est important comme pour nous de varier les types de nourriture pour éviter que des carences apparaissent.
En effet, contrairement à une croyance populaire, la crevette naine d’eau douce ne trouve pas les minéraux nécessaires à la régénération de sa carapace dans l’eau mais dans sa nourriture. Donc une alimentation déséquilibré peut provoquer des soucis au moment de la mue est aboutir à la mort de la crevette.

Autre point à prendre en compte : une crevette continuera à manger tant que de la nourriture sera disponible. Ça signifie que si la nourriture disponible est trop riche ou en quantité trop importante, elle continuera à la manger sans ressentir de sensation de satiété, jusqu’à en mourir. Donc mieux vaut donner pas assez que trop.


    Cycle de Vie
Une crevette naine d’eau douce a une espérance de vie d’environ 1,5 à 2 ans. cette espérance peut être réduite en fonction de la température à laquelle on la maintient : une température élevée, augmente le métabolisme de la crevette : elle consomme plus d’énergie (a donc besoin de plus de nourriture), mue plus souvent et vie moins longtemps. C’est la raison pour laquelle il est souvent conseillé de maintenir ce type de crevette à la température ambiante d’une pièce de vie (entre 18 et 22°C)

Maladie
Crevettes et poissons ne sont généralement pas sensibles aux même maladies. Vous en retrouverez donc pas les mêmes traitements qu’avec les poissons. Oubliez le bain d’eau salée qui sert souvent de solution de la dernières chance et dont le principe actif est de provoquer un choc osmotique aux parasites, bactéries, virus ou autres : ce choc sera aussi néfaste pour le parasite que pour la crevette.
Les affections les plus courantes sont :


La maladie de porcelaine
C'est une des maladies les imprévisible, les plus contagieuses et des plus mortelle capable de décimer une population entière en quelques semaines. Contagieuses car elles peut s’attraper en se nourrissant d’un cadavre contaminé et que les crevettes sont de formidables détritivores que le cannibalisme ne dérange pas. En cas de contamination, il est donc important d’isoler les individus atteints car les autres crevettes se jetteront dessus au moindre signe d’agonie, quitte à l’achever elles même.
Elle se manifeste visuellement par une opacité de l’intérieur de la crevette qui devient d’un blanc laiteux faisant parfois penser à de la porcelaine. Les organes et muscles de la crevettes vont se retrouver paralysés et elle finiras par mourir lorsque cette paralysie atteindra un organe vital. L’évolution est variable et peut aller de quelques jours à quelques semaines.
La maladie peut se déclarer de manière spontanée, ou après un stress important. il est aussi possible qu’elle ne se déclare jamais et la crevette devient ainsi porteur sain et ses tissus restent contagieux s'ils sont ingérés par une autre crevette.
Il existe sur le net, autant de traitement que de pages qui traitent de la maladie mais aucun ne semble avoir une efficacité avérée. La seul vérité qui revient, c’est que sans traitement, la crevette est condamnée à coup sûr.


Les scutariellas
Les scutariellas sont des vers blancs qui se fixent généralement sur le rostre ou les branchies de la crevette et lui font comme des “sourcils” ou une “moustache”. 
Ils restent cantonnés à la carapace de la crevette et auront donc une chance d’être éliminés si l’aquariophile retire l’exuvie de la crevette infectée avant que d’autres s’en approchent.
Ils sont souvent le signe d’un mauvais entretien du bac avec une couche de mulm important et se nourrissent des déchets en suspension. Ils ne sont pas réellement dangereux pour une crevette adulte. pour s’en débarrasser, il est possible d’utiliser un vermifuge adapté aux crevettes, les plus connus étant le No-planaria et le Doltene.
Il est aussi parfois possible de s’en débarrasser sans traitement en supprimant les causes de son apparition : nettoyage du sol et augmentation du débit du filtre pour réduire la nourriture disponible.


        Les Vorticelles
Une autre type de vers qui se fixe au rostre et aux pattes de la crevette : les modalités d’apparition et de traitement sont les mêmes que pour les scutariellas.


La maladie des taches brunes
La maladie des taches brunes est une infection fongique qui se développe sous la carapace de la crevette.
Encore une fois l’apparition d’une telle affection est souvent le signe d’un excédent de matières organiques en décomposition dans le bac et régler le problème peut parfois aboutir à une guérison spontanée de la crevette.
Augmenter la concentration en oxygène de l’eau sembla aussi accélérer la guérison.
Dans de bonne conditions, l’atteinte devrait diminuer au fur et à mesure des mues jusqu’à disparaître complètement.


Les mycoses
Les crevettes sont particulièrement sensibles aux mycoses et celles ci peuvent se manifester de différentes façon allant d’une mousse qui sortirait de la bouche  jusqu’au œufs en gestation qui deviennent vers sous l’effet de certains champignons. L’origine comme souvent, est une eau de mauvaise qualité ou trop riche en nutriment.
Les crevettes étant sensibles à la plupart des antimycosiques du commerce à cause du cuivre qu’ils contiennent, le traitement passe souvent pas un rééquilibrage du bac.


        Planaires
Le terrible fléau de l’aquariophile : en réalité, rien de prouve que les planaires soient dangereux pour les crevettes mais plusieurs cas ont été rapporté de disparition d’un nombre important de crevettes dans un bac avec une forte concentration en planaires.
Ils font, de ce fait, partis des nuisibles de nos aquariums et le crevetteux cherchera à les éliminer dès son identification formelle
Ce sont des vers plats avec une tête en forme de losanges qui sortent souvent lorsque les lumières sont éteintes, à ne pas confondre avec les vers ciliés qui sont des paramécies absolument inoffensives.
Son élimination se fera via un vermifuge : Doltene ou No-Planaria pour les plus répandus

• Reproduction
  

Femelle fécondable
Comme pour la plupart des espèces, les mâles sont capables de se reproduire tout au long de l’année tandis que les femelles ne sont fertiles qu’à certaines périodes. Dans nos aquarium pas de “saisons” pour la reproduction, les femelles peuvent être fécondées toute l’année, mais chaque femelle n’est fécondable que tous les 2 ou 3 mois environ. Cela n’est possible que quand la grappe ovarienne est complètement développée.
Il est parfois possible de connaître l’état d’avancement de la grappe ovarienne à l’oeil nue : elle est située sur le dos de la femelle, et forme une “tache” de couleur jaune qui vas grossir au fur et à mesure du temps jusqu’à arriver à maturité.

A noter : les femelles sont capables de stopper leur cycle de reproduction si les conditions ne sont pas favorables ou que la nourriture n’est pas disponible en quantité suffisante. C’est leur façon de réguler la population, ce qui fait qu’un aquarium ne pourra presque jamais être en surpopulation de crevettes.

Mue et fécondation
Au moment de la mue qui suit la fin du développement de la grappe ovarienne, la femelle crevette peut être fécondée si au moins un mâle mature est présent à ce moment là. Elle vas alors libérer des hormones dans l’eau pour attirer les mâles qui se mettront à parader, ce qui donnera lieu à des ballets aquatiques dans tout l’aquarium.
La femelle ne peut être fécondée que pendant le moment ou sa nouvelle carapace n’a pas encore durcie, le timing est donc serrée entre la mue et le moment ou la femelle ne peut plus être fécondée.

    Gestation
Une fois la femelle fécondée, les ovaires vont grossir et migrer jusqu’à l’intérieur de l’abdomen pour former une grappe d’une vingtaine d’œufs en règle générale. Les œufs sont jaunes et opaques au début de la période de gestation pour ensuite devenir transparents et plus foncés, la couleur variant en fonction de la souche.
La gestation dure en général entre 20 et 25 jours en fonction de la température : durant toute cette période, la femelle vas oxygéner les œufs grâce à ses pléopodes et retirer ceux qui n’auront pas été fécondés ou ne sont plus viables pour éviter qu’ils en moisissent et contaminent les œufs voisins.

    Eclosion
L’éclosion des œufs se fait souvent le même jour mais peuvent s'étaler sur plusieurs heures. Les parents ne s’occupent absolument pas de leurs jeunes qui sont livrés à eux même dès l’éclosion et ne sont généralement pas visibles les premiers jours
A la naissance, les jeunes crevettes sont transparentes mais la coloration devient de plus en plus prononcée au fur et à mesure de la croissance

    Elevage



Une zoé : Il est courant dans la littérature d’employer le terme de zoé lorsqu’on parle de crevettes nouveaux-nées. Une zoé désigne une larve de crevette qui n’est pas encore métamorphosée et qui nécessite un passage en eau saumâtre ou en eau de mer durant ses premiers jours de vie.
Une juv : Lorsque les bébé crevettes naines d’eau douce naissent, ce sont des répliques miniatures des parents capables de survivre et croître en eau douce. Le terme le plus souvent utilisé pour désigner ces jeunes déjà formés est juvéniles (raccourcis juvs pour les intimes).
Les crevettes naines d’eau douce sont très sensibles aux polluants, leurs juvéniles le sont encore plus. Pour avoir le meilleur taux de survie possible, il faut une eau claire sans pollution ni-nitrates.
Les crevettes grandissent toute leur vie, mais il faut environ 6 mois qu’elle atteignent une taille proche de la taille adulte (peut varier en fonction de la température de maintenance). les mâles peuvent généralement se reproduire à partir de 3 mois (environ 1.5 cm), et les femelles un peu plus tard (plus proche des 2 cm). Les premières reproductions n’aboutissent pas toujours à des naissances et le nombre d’œufs dépendra souvent de la taille de la crevette.

• Hybridation/croisement
  

Il est important, lorsque qu’on parle de crevettes, de faire la distinction entre croisement et hybridation : un croisement est une reproduction entre deux individus de souches ou de population différentes. Une hybridation est une reproduction entre deux membres d’espèces différentes.


    Hybridation
Il faut savoir que l’hybridation entre neocaridinas et caridina n’est pas possible : les deux espèces ne sont pas compatibles. Mais l’hybridation entre deux espèces de neocaridinas (davidi et palmata par exemple) ou deux espèces de caridinas est possible et même assez courant pour ce qui est des caridinas. Mais toutes les caridinas ne sont pas hybridables avec la cantonensis : la multidentata, la dennerli et la babaulti par exemple de sont pas hybridables avec la cantonensis. La Breviata est hybridable avec la cantonensis et contrairement à d’autres hybridation, les descendant d’une telle hybridation sont fertiles ce qui laisse penser que ces deux espèces n’en forment qu’une seule avec des population différentes en fonction des lieux de pêche.

    Croisement
Pour les crevettes naines, on vois souvent indiqué que les souches ne doivent pas être maintenues ensembles pour ne pas s’hybrider. Il est préférable de plutôt parler de croisement étant donné qu’on parle d”individus d’une même espèce (la plupart du temps) mais avec des caractéristiques physiques différentes (le patron de couleurs pour ne pas le citer).
Mais le conseil reste bon : il vaut mieux éviter de maintenir ensemble plusieurs souches de la même espèce sauf de manière intentionnelle. 
Les croisements contrôlés et les juvs qui ressortent font appel à des notions de probabilités et de génétique simple mais qu’il faut connaître.


Les souches
Une souche est le fruit d’une sélection minutieuse qui a été réalisée sur plusieurs générations de crevettes pour ne faire ressortir qu’un seul patron chez les individus et, si la sélection a été menée à terme, chez leur descendance.
 Les crevettes issues d’une souche et qui ne présentent pas TOUS les caractères spécifiques à cette souche sont considérées comme des individus “déclassés”.
La qualité d’une souche dépend de la proportion d’individus déclassés  qu’on obtient lorsque qu’on reproduit deux individus de cette même souche : plus la proportion de déclassés est faible, plus elle est de bonne qualité (le but étant de se rapprocher des 0% de déclassés)


        Phénotype
En génétique, le phénotype n’est que l’expression physique d’un ou plusieurs gènes DOMINANT. Il en vas de même pour les crevettes : les caractères physiques ne représentent pas forcément tous les gènes présents dans son ADN. Et comme les crevettes, comme la plupart des animaux possède deux gènes pour une même information (un provenant du père, l’autre de la mère), cela signifie qu’une crevette peut présenter une caractéristique physique qui ne reflète pas la totalité de son ADN.
Et c’est une information à prendre en compte lorsqu’on croise deux souches : certaines des juvs qui en ressortent présentent les même caractéristique physique que l’un ou l’autre des parents mais ça ne signifie pas pour autant que son ADN est “pure”.
C’est un phénomène que l’on retrouve souvent chez les caridinas lorsqu’on croise deux crevette de souches “taiwan bee” différentes : les juvs ressembleront pour une majorité aux parents mais leur ADN étant un mix des deux souches, leur dénomination changera et au lieu de parler de “Taiwan bee X”on parlera plutôt de “taiwan bee phenotype X”


        Les déclassés
Mais cela ne nous dis toujours pas pourquoi il ne vaut mieux pas mélanger plusieurs souches. Ce n’est pas un problème physiologique ou moral : les petits qui en sortiront seront en bonne santé et sans tares supplémentaires. C’est uniquement un problème esthétique : reproduire entre elles deux souches différentes réduirait à néant une grosse partie du travail de sélection et aboutirait au fur et à mesure des générations à une plus grand proportion d’individus déclassés au phénotype proche de ce qu’on retrouve dans la nature. Ça signifie pour les neocaridinas des individus translucides à la coloration terne allant du gris au verts foncé et leur permettant de se camoufler avec le sol de leur milieu naturel. Pour les caridinas, on gardera un patron plus intéressant mais les couleurs seront tout de même de plus en plus ternes et c’est rarement ce qu’on recherche lorsqu’on décide de faire cohabiter plusieurs crevettes au patron “flashy”.

Très intéressant ! Merci! Tu es l'auteur de tous les paragraphes ?
Y a t il des comportements diffèrents entre caridina et neocaridina?
Est ce que les neocaridinas sont une "sorte d'évolution artificielle (réalisée par l'homme)" des caridinas? Ou le préfixe "neo-" signifie autre chose ?

Excellent article !!

C'est ce genre d'article qui doit faire rayonner le forum !!

Merci Mak, super article

Petite question qui, il me semble, n’est pas abordé dans l’article : 
Doivent-elles impérativement vivre en groupe ? 

Puisque j’ai fais l‘acquisition de trois crevettes oranges, mais il n’y en avait justement que trois .. et j’ai vu qu’il ne fallait pas les mélanger. 

Donc problème mineur, ou vaut-il mieux que je renforce la colonie, malgré le risque de croisement ?

melcki a écrit:Très intéressant ! Merci! Tu es l'auteur de tous les paragraphes ?

Lorsque ce n'est pas moi qui écris certains paragraphes ou articles, je cite à la source amis ça n'a pas été le cas pour cet article. Maintenant, si tu as remarqué une différence entre plusieurs paragraphes, c'est que l'article a été écrit en plusieurs fois et comme je voulais le sortir avant noël donc il a peut être manqué une relecture pour harmoniser le tout

melcki a écrit:Y a t il des comportements diffèrents entre caridina et neocaridina?

Pas vraiment, le comportement est similaire. La différence principale est que les caridinas ont généralement besoin d'un sol technique (avec toutes les contraintes que ça implique) alors que les neocaridinas s’adaptent à la plupart des eaux de conduite.

melcki a écrit:Est ce que les neocaridinas sont une "sorte d'évolution artificielle (réalisée par l'homme)" des caridinas? Ou le préfixe "neo-" signifie autre chose ?

Non, ce sont deux espèces différentes qu'on retrouve naturellement dans la nature : je ne sais pas d'où vient le terme néo

G4shrod a écrit:Doivent-elles impérativement vivre en groupe ?

Oui. Je n'en ai pas parlé dans l'article car Fouiny a déjà fais un super article sur leur maintenance très complet mais elles doivent vivre en colonie importante. Souvent on conseil une dizaine pour commencer, mais c'est surtout pour être certains (ou presque) d'avoir une repro.
De toute façon, elles ne comptent généralement pas dans la population du bac et au contraire, participent à l'entretien du bac en éliminant les déchets et certaines algues tout en étant plus esthétique et intéressantes que les escargots ( de mon point de vue) et ne gênent en rien les éventuelles poissons donc plus il y en a, mieux c'est.

Pour les neo, les souches en France ont généralement la même origine donc si tu retrouves des oranges, tu ne devrais pas trop perdre en sélection

Je suis sûr au moins d’avoir une femelle grainée. 

Et vue le coin paumé où j’habite, il n’y a qu’à cette animalerie que je peux trouver des crevettes toutes espèces confondus. 

Si ils n’en reçoivent pas je verrais pour commander en ligne. 
(J’ai vu qu’Aqua Designer Shop c’était lancé dans les invertébrés, je sais pas ce que ça vaut ...)

Si tu veux une bonne adresse, clique ICI

J’y pensais justement 


Il faut maintenant que je détermine si mes crevettes sont des Sakuras ou des Néons

Sinon

Je vais essayer, mais faudrait déjà pouvoir les voir !

EDIT : [img(300px,300px)][/img]

Je sais qu'elle parait marron, mais elle est bien orange.

Il ne semble pas y avoir de ligne dorsale donc ce n'est pas une néon.

Si elle est entièrement orange y compris les pattes, c'est une sakura, sinon c'est une déclassée.
Si le orange est pale c'est une low grade, si il est plus soutenue et opaque c'est une hight grade.

Oui, le orange est également sur les pattes.
Le orange est soutenu (Bien foncé), mais pas opaque au point de ne rien voir.

Donc Sakura Orange milieu de grade ?

Je dirais plutôt sakura orange sans en préciser plus.

De mémoire, Fouiny tente de développer une souche orange sunkist (opaque et un peut plus claire) à partir de sakura oranges classiques dont il en aura peut être de dispo

Je vais le contacter dans ce cas, merci.

Je m'incruste @G4shrod , si tu arrive a avoir Fouiny tu peux me le dire ? Je cherche a le joindre pour les crevettes moi aussi... mais il est porter disparue.. J'ai meme fait un post exprès pour le joindre. Il doit etre en vacance.

Je crois qu'il est pas mal occupé avec son site, pas sûr qu'il est le temps en se moment.
Mais oui, je te préviendrais si j'arrive à le joindre.

Il n'est pas non plus présent sur l'autre site, il doit juste être en vacances

Vous pouvez passer par facebook/messenger, sur le groupe des fous de l'aquariophilie mais il doit être pas mal sollicité voir en vacances, donc ne le spammez pas. Je pense qu'il vous répondra dès qu'il sera dispo.

répondu à tout le monde

en effet j'était quelques jours en vacances

Tu nous a manqué ^^

T'es vachement sollicité dis moi

oui apparement