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I-D-É-MYR.DijonMembre : Nouveau
Messages : 7
Date d'inscription : 08/09/2022
Localisation : Dijon
Style d'aquariophilie : Classique
Les écrevisses naines de l'I-D-É-MYR.
Ven 9 Sep 2022 - 14:22
Pour faire suite à ma présentation, puis celle de mon aquarium de 350 L, ainsi que celle de ses pensionnaires, voici le moment venu pour moi de vous montrer ceux qui appartiennent à l'embranchement des Arthropodes, s'agissant de petites écrevisses qui ne dépassent pas 3 cm pour les mâles et 4 cm pour les femelles à l'âge adulte.
Leur patronyme scientifique est Cambarellus chapalanus. Elles vivent dans la végétation, restent très actives la journée et sont toujours en quête de nourriture, notamment dans les coins inaccessibles à certains gros poissons. Elles ne vivent qu'une année et demi*, ce qui est peu, mais se reproduisent très bien si les conditions sont bonnes dans leur milieu et si elles disposent de nombreuses cachettes pour effectuer leur mue en sécurité.
* Leur longévité peut atteindre 2 ou 3 ans en captivité, à ce que j'ai pu lire chez mon vendeur.
Leur patronyme scientifique est Cambarellus chapalanus. Elles vivent dans la végétation, restent très actives la journée et sont toujours en quête de nourriture, notamment dans les coins inaccessibles à certains gros poissons. Elles ne vivent qu'une année et demi*, ce qui est peu, mais se reproduisent très bien si les conditions sont bonnes dans leur milieu et si elles disposent de nombreuses cachettes pour effectuer leur mue en sécurité.
* Leur longévité peut atteindre 2 ou 3 ans en captivité, à ce que j'ai pu lire chez mon vendeur.
Réception le mercredi 1er septembre 2021 d'un colis contenant deux écrevisses
naines commandées quelques jours plus tôt sur un bon site marchand en ligne.
Une deuxième boite (argentée) renferme les précieux crustacés.
Insérés dans cette bonne épaisseur de papier ils ne risquaient
pas d'être ballotés en tous sens pendant leur voyage.
Ces deux capsules contiennent chacune une écrevisse pour éviter la bagarre en cours de route.
Ce vendeur a bien fait les choses en m'ayant choisi une écrevisse mâle (à gauche)
et une femelle (à droite) après que je l'eus informé avec satisfaction que les cinq ou
six précédentes que je lui avais commandées m'avaient produit une descendance. 
Ce mâle est joliment paré en dépit du fait que son espèce ne soit pas très colorée.
Maintenant il s'agit de passer à leur acclimatation en ajoutant cinq gouttes d'eau de mon
bac toutes les 5 ou 10 mn, et ce pendant une bonne heure, dans leur capsule respective
contenant l'eau de leur transport dont elles se désaccoutumeront petit à petit.
Pour ce faire j'utilise une seringue avec laquelle j'ai aspiré l'eau de mon aquarium.
Les écrevisses ayant besoin de cachettes pour effectuer leur mue, je coupe en tronçons de
7 ou 8 cm de long un manche à balais en aluminium (inoxydable) parce que je n'ai rien
d'autre sous la main et que je ne tiens pas à acheter encore ce qui leur conviendrait pour se
planquer (roches trouées, tuiles creuses, plaques d'ardoise, bois vermoulu, ou autre).
Après le sciage des tronçons, j'ébavure à la lime à métaux les bords de l'une des
ouvertures afin que mes nouveaux pensionnaires de se blessent pas en y pénétrant.
Maintenant il me faut pincer l'autre extrémité pour ne pas qu'une écrevisse en
train de muer se fasse attaquer par derrière, car vous êtes sensés savoir que
pendant cette phase critique un crustacé devient tout mou et qu'il risque de
se faire manger par ses semblables. Eh oui ! Les écrevisses sont cannibales. 
Tous mes tronçons étant prêts, il me faut désormais les désinfecter dans l'évier rempli d'eau
javellisée en les agitant à l'aide d'une spatule, puis les rincer avant de les plonger dans mon
bac. On peut aussi les faire bouillir si l'on tient à faire plaisir à nos fournisseurs d'énergie.
Dès qu'ils sont opérationnels, je les laisse couler dans mon aquarium que j'ai vidé au
tiers de son volume, puis les dispose à la main dans des recoins pourvus de végétation
dense et autres éléments de décor susceptibles de les dissimuler à la vue d'observateurs
qui trouveraient bizarre leur insolite et inesthétique présence au fond du bac.
Celui-ci est posé sur une terrasse située en hauteur au dos du premier tube.
Ce troisième tronçon est calé sous la racine artificielle qui orne le centre du bac.
Les tubes suivants sont planqués dans d'autres coins discrets de l'aquarium.
Et voici ce qu'il arrive quand des écrevisses se sentent bien dans leur nouvel élément. 
Et voici surtout ce qu'il se passe, quand tout va vraiment bien, puis ce qu'on peut
constater au bout de plusieurs semaines ou quelques mois. Lors d'un changement
de décor, effectué le 14 Juillet cette année, j'ai pu récupérer 55 petits et grands
rejetons issus de leurs successif accouplements. Ils ne figurent pas tous sur la photo
qui suit car la plupart des plus petits échappèrent aux mailles de mon épuisette.
Ces coquines prolongent même leurs étreintes amoureuses pendant leur transfert. 
Voilà pour cette petite histoire d'écrevisses naines !
En espérant qu'elle vous a plu et qu'elle donnera des idées aux amateurs ou nouveaux inscrits. 
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Idemyr praesidium vs Myriamyrmex furax dans les Guerres Formiques de mon fertile imaginaire.
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